Dynamisme, échange et convivialité : s’il est un département où la FMC peut s’enorgueillir de ces qualités, c’est bien celui de la Lozère. Créée en1996 afin de promouvoir, organiser et coordonner la formation des médecins de la Lozère, cette structure a pu, sous la houlette des présidents qui se sont succédé, retrouver un nouveau souffle : celui du partage d’expériences et de la coordination des savoirs. En effet, souligne le Dr Bernadette Nouvel, en charge de l’association depuis décembre 2009, « un des principaux challenges, dès la création de l’association par le tout premier président, a été de décloisonner la barrière existante entre les médecins de ville et ceux de la campagne. » Objectif tenu, puisque l’association compte désormais près de 65 inscrits, toutes disciplines confondues et réunit tant des médecins de ville que des hospitaliers et des médecins de campagne. Mieux encore, toutes les formations sont animées par un spécialiste d’un département limitrophe. De grandes pointures, tels les Prs Jeandel, Lesourd, Pages, viennent ainsi enrichir la qualité des débats… A raison d’une par mois, ces formations rassemblent près d’une trentaine de participants et abordent des thèmes allant de l’hématologie aux céphalées en passant par les douleurs neuropathiques, la maladie de Parkinson, le burn-out des médecins…

« Au-delà de ces échanges, souligne la présidente de l’association, il s’est instauré un fort esprit d’équipe où chaque médecin, quelle que soit sa spécialité, peut s’assurer du soutien des autres membres de l’association. » Et pour favoriser davantage ces échanges, les journées médicales de la Lozère, qui se tiennent chaque année en septembre, sont ouvertes non seulement aux membres de l’association mais aussi à tous les membres des professions paramédicales de la région, ainsi qu’aux médecins des départements limitrophes. Au final, pas moins de 150 acteurs du monde médical se réunissent lors de cette manifestation annuelle. « Certes, concède Bernadette Nouvel, ces journées nécessitent un lourd travail en amont mais, au final, nous sommes parvenus à un partage de savoirs qui permet une réelle plus-value dans la qualité des soins que nous dispensons… »

Frédérique Guénot

TLM 84 - Juin 2011