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  • Blockchain et effets indésirables graves

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    Les événements indésirables graves associés aux soins (ENEIS) regroupent tous les événements inattendus au regard de l’état de santé et de la pathologie de la personne qui engendrent le décès, la mise en jeu du pronostic vital et la survenue probable d’un déficit fonctionnel permanent, dont une anomalie ou une malformation congénitale. Ces ENEIS ont été comptabilisés en 2009, à l’occasion d’une enquête nationale. Dans les hôpitaux et cliniques françaises, ils s’élevaient respectivement à 250 000 et 450 000 par an.
     
    Depuis 2017, pour tenter de limiter ces ENEIS les professionnels de santé issus d’établissements de santé, de structures médico-sociales ou de la ville, doivent déclarer «tout événement grave indésirable associé aux soins» sur le portail signalement-sante.gouv.fr. L’ensemble des copies est anonymisé et transmis par les agences régionales de santé (ARS) à la Haute Autorité de santé (HAS).
     
    La HAS décortique les principales erreurs pour éviter qu’elles ne se reproduisent. Cette mesure de déclaration des ENEIS pourrait être renforcée par une technique de blockchain de stockage des données liées à un traitement ou une intervention. Elles seraient sécurisées et infalsifiables, gage de vérité en cas de litige. Patients comme médecins pourraient y avoir accès et s’en servir juridiquement.
    Diane Cacciarella ■
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