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  • La cardiologie, vedette de la santé connectée

  • La Santé connectée en cardiologie

    Enregistrer les battements de son cœur via un stéthoscope numérique puis envoyer le fichier audio à son médecin, prendre un rendez-vous vidéo avec ce dernier pour l’informer de l’évolution de sa pathologie cardiaque... La santé connectée est riche de promesses et se décline dans des spécialités toujours plus nombreuses, telle la cardiologie. Parallèlement, les études viennent en confirmer la pertinence. C’est ce qui ressort des recherches menées par la société Linkidoc, qui étudie les tendances technologiques et médicales concernant les outils dédiés à la télémédecine. Les conclusions révèlent l’arrivée de solutions de plus en plus spécifiques en termes de pathologies et un accroissement significatif du nombre des spécialités médicales faisant l’objet de réponses à travers la télémédecine. L’étude laisse également apparaître l’émergence de produits de plus en plus techniques et miniaturisés et dévoile les stratégies adoptées par les sociétés étrangères pour aborder le marché français.

    Il en ressort que de nouvelles catégories ont été créées, tels les « minilabs », outils numériques dotés de capteurs biologiques pouvant effectuer des mesures sur des prélèvements (salive, sang, écoulement nasal…) au chevet du patient et dont les analyses peuvent être envoyées à distance pour interprétation. De même, les systèmes robotisés pour réaliser un geste médical à distance se développent, tout comme les solutions permettant la réalisation d’actes de télémédecine intégrées à un véhicule. Simultanément, les portables peuvent désormais intégrer des outils de télémédecine sous condition d’être équipés d’outils informatiques adaptés et devenir de véritables laboratoires miniatures. Connectés, ils pourront rendre des diagnostics à partir d’un simple prélèvement réalisé à domicile. Sans portable mais avec capteurs, il sera également possible de détecter les prémices d’une maladie dégénérative… La tendance est ainsi à la miniaturisation, la portabilité, la polyvalence et la robotisation. Tout porte à croire que la télémédecine de demain sera faite d’objets connectés de petite taille, portés ou ingérés par le patient et pouvant mesurer des paramètres vitaux qui pourront être transmis vers des outils informatiques. Les start-up françaises positionnées sur ce créneau représentent à ce jour 40% des nouveaux appareils de mesure. Des indices qui portent à croire que la France serait en pointe sur le secteur, élément conforté par la présence de nombreuses entreprises françaises lors du CES 2015 à Las Vegas.

    Pour preuve, la Société européenne de cardiologie (ESC) s’est prononcée en faveur du développement de la santé connectée en cardiologie. Elle estime que les NTIC doivent servir à améliorer le suivi des malades mais aussi l’éducation thérapeutique, la formation et la recherche. Dans ce cadre, elle rappelle l’importance d’une approche globale de la part des organismes médicaux visant à guider les utilisateurs et assurer la pertinence et la qualité du service rendu par les applications disponibles sur téléphone portable. En ce sens, l’ESC entend faciliter l’implantation de la santé connectée et former ses membres à « l’utilisation appropriée de ces applications sans oublier d’intervenir sur des questions relatives à  la sécurité des données personnelles de santé ». En outre, la société savante souhaite participer au financement de la recherche et le développement de nouvelles technologies et d’applications spécifiquement destinées au domaine de la cardiologie.

    Des études prouvent  le bénéfice de la télésurveillance en cardiologie

    Cette logique s’inscrit dans les nombreuses études ayant démontré le bénéfice de la télésurveillance des défibrillateurs implantables dans l’insuffisance cardiaque. Une étude britannique a en effet révélé en 2014 les résultats de recherches effectuées auprès de patients atteints d’une insuffisance cardiaque. Au bout d’un mois, 664 patients ont été randomisés entre la télésurveillance et la prise en charge classique. Les patients ne connaissaient pas leur groupe, sauf s’ils étaient contactés lorsque leur appareil avait détecté un problème. Au bout d’un an de suivi, il ressort que les hospitalisations pour insuffisance cardiaque et les aggravations de la pathologie ont augmenté chez 19% des patients dont le dispositif était surveillé, contre 27% dans le groupe contrôle. Au sein de ce groupe contrôle, 8,7% des patients sont décédés contre 3,4% avec le système de robotisation surveillé.

    L’efficacité des conseils par SMS

    Par ailleurs, une autre étude, menée sur 710 patients australiens âgés en moyenne de 58 ans et ayant fait un infarctus du myocarde, a révélé le bénéfice de l’usage de conseils envoyés par SMS. Les patients cardiaques ont vu leur cholestérol, leur poids ou leur tension artérielle baisser de façon significative après six mois de conseils distillés sur leur téléphone portable. L’essai était randomisé en simple aveugle sur des groupes parallèles. En plus de soins usuels pendant 6 mois, le premier groupe a reçu 4 SMS par semaine avec des conseils semi-personnalisés portant sur leur mode de vie et leurs habitudes alimentaires. Ces conseils ont été conçus en fonction du profil de chaque patient (tabagisme, habitudes alimentaires, activité physique...) et livrés via un système de gestion informatisé. Le groupe contrôle a quant à lui reçu les mêmes soins usuels. Les conclusions de ce dispositif, mené auprès du groupe test constitué de patients atteints d’insuffisance coronarienne, a permis de constater une amélioration de leur niveau de LDL-C (cholestérol lipoprotéiné à basse densité), une baisse de la tension systolique et une moindre IMC. A noter que 91% des patients ont jugé ce programme utile et simple à comprendre. Le dispositif s’est d’ailleurs  posé comme un élément de soutien efficace, expliquant peut être la nature des résultats. Cependant, il reste encore des études cliniques à mener pour évaluer la pertinence de cette initiative, au demeurant très abordable puisque son coût est évalué à 10 dollars par participant. Plus récemment, une expérimentation de télémédecine était lancée dans une commune du nord de la Corrèze afin de tester un prototype d’échographie cardiaque. Une technologie qui pourrait, à terme, permettre de dépister les pathologies à très longue distance…

    La télésurveillance pour l’insuffisance cardiaque

    En France, près d’1 million de personnes sont touchées par l’insuffisance cardiaque. Une pathologie à l’origine de 200 000 séjours hospitaliers qui représentent à eux seuls plus de 60 % du coût total de la maladie. C’est pour réduire ce coût qu’un nouveau système de télésurveillance va prochainement s’appliquer à quarante centres hospitaliers. Déjà en pratique dans certains pays européens et aux Etats-Unis, la télésurveillance s’annonce comme un concept prometteur.

    Partant du principe selon lequel une télésurveillance et un suivi personnalisé à domicile permettent de réduire les risques d’urgence et de décès, le programme OSICAT (Optimisation de la surveillance ambulatoire des insuffisants cardiaques par télé-cardiologie) se base sur un système de télésuivi associant appareils d’automesure et suivi personnalisé. Il s’effectue au domicile du patient et se complète par un fond d’éducation thérapeutique et de prise en charge multidisciplinaires.

    L’innovation porte sur l’utilisation d’un logiciel qui établit le profil du patient et avertit le personnel médical si nécessaire. Le patient reçoit quant à lui une balance et un questionnaire dans lequel il note des informations quotidiennes (essoufflement, fatigue, troubles du sommeil…) tout en étant suivi par une infirmière formée à l’insuffisance cardiaque. Cette dernière évalue la bonne réception au traitement, suit les mesures hygiéno-diététiques et détecte les risques de décompensation. Parallèlement, elle prodigue une éducation thérapeutique par téléphone. Le projet, amené à durer 18 mois, porte sur 850 patients et s’étend sur 40 centres du Grand Sud, dont Lyon, Bordeaux, Marseille, Bordeaux, Pau et le CHU de Toulouse qui en est le centre coordinateur. L’ensemble s’effectue sous la responsabilité du Pr Michel Galinier.

    Déjà utilisé pour 60 000 patients aux Etats-Unis et en Allemagne, ce programme se pose comme une voie supplémentaire dans la compréhension de la télémédecine. Au-delà de son aspect sécurisant, tant pour les patients que pour les médecins, il offre une valeur pédagogique réelle ; plus autonomes dans la gestion de leur pathologie, les patients comprennent mieux comment éviter les situations à risque. Ils peuvent alors mesurer quotidiennement des facteurs comme l’hypertension artérielle, le diabète, le cholestérol, le surpoids ou même le stress, lesquels se posent tous comme des critères à surveiller. Les résultats de cette étude seront connus en 2016 et, s’ils sont concluants, donneront lieu à la commercialisation du système en France.

    Cardiopad, une nouvelle ère pour les soins cardiaques dans les PVD

    Plus de 80 % des décès dans les pays en voie de développement (PVD) trouvent leur origine dans des maladies cardio-vasculaires. Et, d’ici 2030, près de 23,3 millions de personnes seront concernées par une cardiopathie ou un AVC toujours dans ces mêmes zones. Des chiffres révélateurs de l’ampleur de cette pathologie mais qui pourraient bien être revus à la baisse grâce au Cardiopad. Mis au point par un jeune Camerounais, Arthur Zang, cet outil permet aux populations éloignées des centres de soins de passer un examen cardiaque.

    Avec ses 20 millions d’habitants, le Cameroun ne compte pas plus de 40 cardiologues, c’est à dire moins d’un praticien pour 10 000 kilomètres carrés. Un vide qui ne laisse pas indifférent Arthur Zang, alors étudiant en informatique à l’école Polytechnique de Yaoundé.  En 2009, il fait un stage dans le service de cardiologie du Pr Kingué, un éminent cardiologue. Il propose de travailler sur le traitement numérique du signal cardiaque puis écrit des algorithmes pouvant traduire les données cardiaques pour en extraire les informations permettant d’établir un diagnostic. Le Cardiopad est né. Selon son inventeur, il s’agit de placer sur le patient « des capteurs permettant de contrôler le rythme cardiaque et la pression artérielle. Les données sont ensuite numérisées et transmises aux cardiologues via un réseau mobile. » A la moindre anomalie, le praticien peut prescrire un médicament ou diriger le patient vers le centre hospitalier le plus proche. Une démarche qui permet des économies considérables, tant pour le patient que pour le système de santé public.

    Pour développer et financer ce projet, Arthur Zang a soumis son idée au Microsoft Imagination Competition et l’a présenté dans un clip posté sur Youtube. Une audace payante, puisqu’il a reçu des composants électroniques de Microsoft et son initiative a été repérée par le président camerounais Paul Biya qui lui a alors octroyé 45 000 dollars pour poursuivre l’aventure. A ce jour, sa tablette offre une pluralité de fonctions : examens ECG (acquisition du signal sur le patient, numérisation, traitement, affichage et impression du rapport d’examen), transmission à distance par réseau GSM des résultats des examens aux cardiologues, stockage des informations et monitoring à distance.

    En 2015, pas moins d’une centaine de tablettes ont été confectionnées, leur prix avoisinerait les 3 000 euros. « Toutefois, en industrialisant la fabrication, le coût pourrait fortement décroître », estime Arthur Zang, qui cherche encore des financements. D’ici 2020, il prévoit même que ses tablettes seront fabriquées au Cameroun et exportées dans de nombreux pays d’Afrique. Classé par « Forbes » parmi les dix personnalités permettant de construire l’Afrique de demain, Arthur Zang envisage déjà un autre projet : permettre une échographie à distance. Via tablette, bien sûr…

    Frédérique Guénot

     

     

    Les objets connectés Cardio

    On ne compte plus les objets connectés à visée cardiologique : autotensiomètres connectés,  capteurs biométriques mesurant le rythme cardiaque, ECG de poche, etc. Ils intéressent d’une part ceux qui, de plus en plus nombreux, se soucient de leur fréquence cardiaque en pratiquant du sport ou lors de courts efforts, mais aussi les patients pour le suivi à domicile de leur hypertension artérielle, entre autres. Nous n’avons pas voulu faire ici le catalogue de tous les produits existants sur le marché mais établir un repérage des perspectives qui s’ouvrent en cardiologie.

    Les tensiomètres connectés

     

    • My Tensio Bewell Connect

    Tensiomètre automatique au bras sans fil connecté développé en collaboration avec la Société française d’hypertension artérielle (SFHTA).

    Fonctionnalités : > effectue 3 mesures consécutives et réalise un calcul automatique des 3 prises ;  > permet la détection de l’arythmie ; > tutoriels permettant de respecter le protocole d’utilisation de l’appareil. My Tensio Bewell Connect permet de suivre l’évolution de la pression artérielle à la fréquence souhaitée. Les chiffres qui s’affichent sur le smartphone sont enregistrés dans l’application dédiée et peuvent être adressés au médecin traitant.. Le suivi de la tension journalière ou hebdomadaire se fait par un affichage de couleur : vert (normal), orange (à surveiller), rouge (hypertension).

    • Tensiomètre Withings

    Le patient enfile le brassard autour du bras et l’application « Compagnon santé » se lance sur son smartphone. L’application conserve en mémoire tous les résultats et les synchronise dans le cloud en générant un graphique. Le patient obtient un graphique en couleur basé sur les normes de l’OMS. Il peut partager ses données avec son médecin ou son entourage.

    • Sense iHealth

    Ce tensiomètre connecté pour le poignet mesure la tension artérielle, la fréquence cardiaque et détecte l’arythmie. Suivi complet et historique des données sous forme de graphique, partage des résultats avec le médecin.

    iHealth : L’iPhone

    moniteur de tension artérielle

    Moniteur mesurant la tension artérielle et la fréquence cardiaque à l’aide d’un brassard à tension branché sur une station iPhone, iPad ou iPod. Permet de créer des graphiques interactifs, de calculer la moyenne. Le patient peut communiquer ses résultats par email au médecin.

     

    L’ECG connecté

    • AliveCor

    Coque d’iPhone qui intègre des capteurs permettant aux patients comme aux médecins d’obtenir, selon les concepteurs, un électrocardiogramme, en examen de routine comme en urgence. Il suffit de placer ses doigts sur la coque du iPhone pour obtenir un ECG, qui s’affiche sur l’écran du smartphone. Les données peuvent ensuite être consultées depuis n’importe quel appareil. AliveCor permet au patient d’envoyer l’ECG à son médecin qui pourra évaluer la gravité de la situation et faire intervenir les services d’urgences en leur transmettant l’ECG.

    • My ECG

    ECG de poche sans fil, intelligent et connecté. Permet au patient cardiaque de : surveiller facilement et régulièrement son  rythme en mesure de routine ; enregistrer son électrocardiogramme en 30 secondes en cas de signe clinique ; détecter les éventuelles anomalies de son rythme cardiaque ; transférer ses données instantanément à son  médecin ; localiser un professionel de santé en cas d’urgence partout dans le monde. Peut s’utiliser de trois façons différentes : - positionner les pouces et l’index sur les électrodes digitales ; - positionner une électrode digitale sur le pouce et l’index et l’autre électrode sur le thorax à environ 5 cm au-dessous du sein gauche ; - comme un ECG classique, avec câbles et électrodes autocollantes ou pinces à électrodes (fournis) dans le cadre d’un monitoring cardiaque prolongé.

    L’iPhone stéthoscope

    • Le Steth IO

    Coque de protection transformant l’iPhone en un stéthoscope. Son dispositif de capteurs couplé à une application mobile pour iOS fournit des informations d’ordre cardiologique ou pneumologique. Le patient pourra « s’ausculter » et envoyer le fichier audio à son médecin. Récemment lancé aux Etats-Unis où il est en cours d’agrément.

     

    Pour les sportifs

    • Bracelet Connecté Fitbit

    Suivi en continu et automatique de la fréquence cardiaque au poignet. Autonomie de 5 jours. Synchronisation wi-fi avec ordinateur et smartphones. Statistiques en temps réel. Fonctions : analyse des entraînements, fréquence cardiaque, distance parcourue, calories brûlées, étages gravis, minutes actives, pas, qualité du sommeil. Alarme. Affichage des notifications d’appel, des statistiques quotidiennes et de l’heure.

    • Montre connectée Epson Runsense

    Capteur GPS, de foulée et de fréquence cardiaque intégrés pour mesurer les performances. Autonomie de 20 heures. Écrans personnalisables. Possibilité de définir des objectifs à court et à long terme. Étanche 5 ATM. Connectivité Bluetooth Smart. Fonctions : fréquence cardiaque, alarmes (alarme distance, alarme cadence, alarme fréquence cardiaque).

     

    Les applis

    Un éventail  fort diversifié, offrant au professionnel de santé,

    et notamment au cardiologue, des fonctions assez pointues.

    • Virtual Coro

    Application développée par AstraZeneca à destination des médecins. Elle vise à faciliter l’information et l’accompagnement des patients ayant présenté un syndrome coronaire aigu. Elle permet : de modéliser les lésions coronaires de votre patient et leur retentissement sur un modèle de cœur en 3D ; de présenter l’ensemble de la prise en charge effectuée sur l’artère coronaire touchée ; la pose du guide, pose du stent (actif ou nu) ; la thromboaspiration, endarteriectomie ; les examens endocoronaires : échographie imagerie infrarouge, fraction du flux de réserve ; d’illustrer le rôle de chacun des éléments de la prise en charge BASIC sur le cœur et les coronaires du patient.

    • BioCardio

    Cette application lancée par Roche Diagnostics France est dédiée aux marqueurs cardiaques Troponine THs et NT-proBNP. Notons que l’algorithme Troponine THs intègre la notion de cinétique d’élévation dès la 3e heure (en pourcentage et en valeur absolue) qui est fondamentale avec ces nouveaux dosages hypersensibles. Concernant NT-proBNP trois entrées en fonction du contexte clinique : diagnostic de l’insuffisance cardiaque : dyspnée aiguë ou dyspnée chronique ;  suivi en cours d’hospitalisation ; suivi en ambulatoire.

    • Cardiological - iPhone Edition

    Outil d’éducation thérapeutique, produit par Servier et destiné aux cardiologues pour les aider à mieux faire comprendre leurs affections aux patients. L’application comprend 13 animations liées à la cardiologie et aux troubles cardiovasculaires: Angine de poitrine, Sténose aortique, Fibrillation auriculaire, Insuffisance cardiaque congestive, Crise cardiaque / Infarctus du myocarde, Cathétérisme cardiaque, HTA, AVC ischémique, Rythme sinusal normal, Pacemaker, Embolie pulmonaire, Rétinopathie proliférante, Rétinopathie.

    • I-Echo

    Ce précis en échocardiographie sur mobile, lancé par  Bristol-Myers Squibb en partenariat avec par la filiale d’Echocardiographie de la Société française de cardiologie, est un outil d’aide au suivi lors du bilan initial mais également lors du suivi du patient atteint de fibrillation atriale. Il permet notamment une visualisation de différentes méthodes exploratoires à travers des schémas et de nombreuses vidéos. Sept chapitres : Fonction systolique, Fonction diastolique, Pressions pulmonaires, Insuffisance mitrale, Rétrécissement aortique, Insuffisance aortique, Exploration des prothèses de valves.

    • CEC

    Destiné aux professionnels de chirurgie cardiaque, cet outil permet la prise de données informatisée au cours de la circulation extra-corporelle.

    • Elips IC

    Développée par les Hôpitaux universitaires de Genève, Elips IC est destinée aux patients atteints d’une insuffisance cardiaque chronique et à leurs proches pour : mieux comprendre cette maladie ; connaitre et surveiller les signes d’aggravation ; comprendre et suivre le traitement ; apprendre à vivre mieux avec cette maladie.

    • Cardio-fr

    Aide au diagnostic et au traitement des tachycardies. Offre des algorithmes progressifs et intuitifs afin de poser un diagnostic précis, exemples à l’appui, afin de confronter les ECGs en cas de doute.

    • ECG autoévaluation

    Ce test aide à développer et améliorer les compétence en électrocardiographie des étudiants, médecins généralistes et cardiologues, ainsi qu’en FMC.

    • Happli’CŒUR

    Cette appli smartphone mise en place avec le soutien de Servier est destinée aux patients insuffisants cardiaques. Conçue pour faciliter la vie des patients insuffisants cardiaques, elle peut constituer un véritable outil pour renforcer l’alliance thérapeutique entre le patient et ses médecins. Des rubriques pratiques permettant au patient de mieux connaître et gérer sa maladie et de suivre son insuffisance cardiaque à l’aide d’un tableau de bord et d’une fonction de rappel de prise des traitements.

    • Auscultation

    Auscultation reproduit les bruits cardiaques. Il comporte une série de questions-réponses et mémorise les mauvaises réponses pour y revenir jusqu’à l’acquisition complète. Pour étudiants et praticiens.

    • Heart Pro III

    Outil pédagogique destiné aux médecins et aux formateurs. Il permet une visualisation de certaines zones du cœur, animations à l’appui, pour une meilleure compréhension de la pathologie cardiaque.

    • Coach Cardinal

    Cette application de coaching d’activité physique lancée par Novartis est conçue pour les personnes souffrant d’hypertension artérielle et/ou de diabète de type 2. Conseils et accompagnement personnalisés visent à aider à la reprise d’une activité physique régulière. Le planning d’activités est à faire valider par le médecin.

    • Meda Cardio

    Développée par le laboratoire Meda Pharma cet outil met à la disposition des cardiologues des scores, échelles et classifications en cardiologie : CHADS2, CHA2DS2-VASc, Cockroft, DFG/MDRD, EHRA, Epworth, Euroscore 2010, Fageström, Framingham, HAS-BLED, Hemorrhage, IMC…

    • ECGsource

    Outil de diagnostic ECG accompagné d’un tutoriel pour les 90 diagnostics les plus courants : ECG normal, hypertrophie auriculaire, troubles du rythme, infarctus, embolie pulmonaire, épanchement péricardique, etc. 35 minutes d’un tutoriel vidéo destiné à l’apprentissage des débutants.

     

    Les sites

    Les sites francophones en cardiologie destinés aux professionnels de santé, généralistes et spécialistes, sont nombreux. Nous répertorions ici les plus visités parmi ces sites, ainsi que quelques autres destinés aussi aux patients.

     

    • sfcardio.fr

    Site de  la Société française de cardiologie (SFC), qui vise trois objectifs :  > développer et propager la recherche scientifique dans le domaine cardiovasculaire ; > assurer une formation continue de qualité ; > indiquer les règles du bon exercice de la pratique cardiologique notamment par l’édition de recommandations. Outre ce site, la SFC a créé  www.cardio-online.fr dont l’objectif est de créer un espace de formation et d’échanges pour toute la communauté des cardiologues francophones. www.sfcardio.fr

    • Réalités cardiologiques

    Ce site traite de « tous les domaines de la cardiologie et est destiné aux cardiologues hospitaliers et libéraux mais également aux internes et aux chefs de clinique ». www.realites-cardiologiques.com

    • RadioIFMcardio.com

    Site extrêmement dynamique et riche. Publie de nombreuses conférences audio ou vidéo destinées aux médecins couvrant tout le champ de la cardiologie. www.radioifmcardio.com

    • Club des cardiologues du sport (CCS)

    Destiné à fédérer les cardiologues qui s’intéressent à la médecine du sport, ce site vise à une meilleure connaissance scientifique de la cardiologie du sport.  www.clubcardiosport.com

    • Automesure.com

    Les informations présentes sur ce site sont élaborées par des médcins hospitaliers, notamment avec le service de Santé publique et d’Informatique médicale de la faculté de Médecine Broussais-Hôtel-Dieu.

    www.automesure.com

    • Cardinale.fr

    Chaque mois, ce site fait le point sur les dernières avancées, pratiques et recommandations de la spécialité, à travers un dossier spécial de FMC. Actualités nationales et internationales de la cardiologie, derniers échos des congrès, échanges d’expérience entre praticiens et fiches pratiques.

    http://cardinale.fr

    • Cardiologie francophone

    Dédié à la formation médicale continue et à la cardiologie interactive. Vise également à permettre aux cardiologues francophones à travers le monde de tisser des liens et d’échanger leurs expériences autour de sujets de pointe. www.cardiologie-francophone.com

    • Echowebline

    Site de la filiale d’échocardiographie de la Société française de cardiologie dédiée à l’échocardiographie et aux modalités d’imagerie cardiovasculaire. www.echowebline.com

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