• Suivi du diabète gestationnel

Pour assurer un meilleur suivi du diabète gestationnel chez la femme enceinte et permettre un gain de temps pour les équipes médicales comme pour les patientes, l’hôpital européen Georges-Pompidou (Paris) a mis en place un service de télémédecine. Les femmes enceintes sont reçues en entretien individuel puis en réunion de groupe. L’objectif est de comprendre le diabète gestationnel, les risques qu’il implique et les moyens à mobiliser pour y remédier. Elles communiquent ensuite par courriel et par vidéo avec leur médecin, jusqu’à plusieurs fois par semaine. Depuis 2006, c’est environ 1 millier de femmes qui ont ainsi bénéficié de ce service.

• Dépistage de la rétinopathie diabétique

La rétinopathie diabétique, qui touche environ un diabétique sur quatre, reste l’une des premières causes de malvoyance en France. Le dépistage de la rétinopathie diabétique par photographie numérique du fond d’œil et télétransmission par internet des images à un centre spécialisé dans l’interprétation des clichés se met progressivement en place en France. Aussi fiable que l’examen classique du fond d’œil, cette méthode ne nécessite pas de dilatation de la pupille : moins contraignante pour le patient, elle ne requiert pas non plus la présence d’un médecin. Plusieurs unités peuvent donc être reliées à un seul centre de dépistage. Alors que le nombre de patients ne cesse d’augmenter, elle pourrait représenter une réponse à la diminution des spécialistes.

• Un lien avec l’équipe médicale via son téléphone

Le Centre hospitalier sud-francilien a créé une application mobile à destination des patients diabétiques de type 1. Celle-ci permet d’enregistrer chaque jour les informations données par le patient sur sa consommation alimentaire et son activité physique. Il assure également le calcul journalier du taux de glycémie et maintient le lien avec les services hospitaliers en dehors des consultations : ces données sont en effet suivies quotidiennement par l’équipe médicale qui peut intervenir à tout moment en cas d’irrégularité ou pour adapter la prescription individuelle.

Sélection réalisée par
Frédérique Guénot et Ariane Langlois