• Numéro TLM 77
  • Les Enjeux de l'agrément par délégation

Spécialité : Gestion professionnelle

Date : 15/10/2009

Les Enjeux de l'agrément par délégation

Alors que la profession attend les décrets d’application du Développement professionnel continu (DPC) destiné à se substituer à la FMC et à l’EPP, les associations de FMC savent qu’elles devront faire reconnaître les efforts de formation et de développement de leurs adhérents par les autorités de tutelle, autrement dit obtenir un agrément. Il revenait à l’Unaformec, dans le giron duquel le mouvement associatif est né et s’est déployé, de les aider à franchir ce nouveau cap, notamment les structures locales qui ne disposent pas des moyens logistiques leur permettant d’obtenir cet agrément par elles-mêmes. Tel est le sens du dispositif d’agrément par délégation que nous élaborons actuellement et dont nous présentons les grands axes dans ce dossier TLM. Longtemps avant l’ordonnance de 1996 sur la FMC, la profession médicale avait déjà tout inventé : principes, concepts, outils et structures institutionnelles. La loi de 2002 n’a fait qu’apposer son sceau sur le document écrit par elle. Bien avant la loi, les associations avaient donné corps et réalité à ces idées. Et elles continuent de le faire dans toutes les communes de France, aujourd’hui comme depuis plus de trente ans. Et si elles y sont parvenues c’est qu’elles ont su se constituer en réseau : les idées et les réalisations des uns ont ainsi pu devenir le bien de tous. L’histoire de l’Unaformec est tout entière traversée de ces intuitions et initiatives issues de l’observation de la pratique et de la vie des médecins du réseau associatif. En ce sens la décision de l’Unaformec de mettre en place un agrément par délégation, au service du développement personnel et professionnel du médecin, s’inscrit dans le droit fil du rôle historique qui fut le sien. La démarche est finalisée, l’Unaformec en a construit les outils ; elle met en œuvre les moyens de leur diffusion. La démarche s’adresse aux associations de proximité, au plus près de la vie et de la pratique du médecin. Ainsi, à n’en pas douter, le réseau en fera l’usage… que ses adhérents souhaiteront, pour faire reconnaître leurs actions de développement professionnel. Comme ils le soulignent bien souvent, les médecins n’ont pas attendu la loi… mais la réciproque n’est pas vraie : la loi sans les médecins restera une coquille vide. D’où l’importance pour les professionnels de santé de s’organiser et de construire une réalité que, le moment venu, les autorités de tutelle sauront reconnaître demain, comme elles le firent hier. Dr Didier Sebbah Secrétaire général de l’Unaformec



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